Secteur de tutelle : Field Office
Lieu d'affectation: Kinshasa
Catégorie d'emplois: Éducation
Type de contrat : [[Consultant]]
Durée du contrat : De 1 à 6 mois
Recrutement ouvert à : Candidats externes
Clôture des candidatures (minuit heure de Paris) : 12-JUIN-2025
Valeurs fondamentales de l’UNESCO : Engagement envers l’Organisation, intégrité, respect de la diversité, professionnalisme
RESUME DES FONCTIONS DU POSTE
- Contexte et justification
La République Démocratique du Congo et ses partenaires se sont engagés dans la transformation du système éducatif. Cette réforme consiste en l’amélioration de la qualité des conditions d’enseignement-apprentissage avec comme thématique «les enseignants et enseignements de qualité». La réforme actuelle vise la transformation du système éducatif et bénéficie d’un appui financier, à travers le Projet Education des Filles, Formation Initiale et Continue des Enseignants et Appui à la Continuité de l’Education (EFFICACE). Elle est basée sur une politique holistique et inclusive des enseignants dont l’avantage est d’examiner chaque ordre et type d’enseignement mais aussi les interrelations qui existent entre toutes les facettes de la profession enseignante. Elle permettra également, en donnant une vision plus globale à la question enseignante, de rendre plus cohérents, plus harmonieux et plus équitables la gestion et le traitement des enseignants à travers leur formation initiale et continue prenant en compte également la dimension genre d’une manière transversale.
Ainsi, dans le but de professionnaliser la fonction enseignante, il a été confié à l’UNESCO la mise en œuvre de deux sous-composantes dont la 2.2. Portant « Professionnalisation des Humanités Pédagogique » et la 2.3 relative à la « Mise en place d’un dispositif de renforcement de capacités des enseignants et directeurs d’école en fonction » du Projet EFFICACE dans le cadre du Programme GPE – Part déléguée AFD.
Concernant la formation continue des enseignant(e)s des six premières années de l’éducation de base, malgré des efforts certains et des avancées réalisées dans ce domaine, dans son ensemble, elle présente encore plusieurs faiblesses. En effet, l’audit organisationnel du SERNAFOR (Service National de Formation) réalisé en 2019, met en lumière d’importantes lacunes notamment l’absence d’un cadre de certification de la formation des enseignants. En effet, les critères d'évaluation des pratiques enseignantes dont la maîtrise des contenus pédagogiques, les compétences en utilisation des outils numériques, la capacité à adapter l'enseignement aux besoins variés des élèves, et les techniques de gestion de la classe ne sont pas clairement définis. Aussi, les méthodes d'évaluation, les indicateurs de performance incluant les impacts sur les pratiques en classe, les résultats des élèves, et la satisfaction des enseignants ne sont pas harmonisées.Ce cadre s’adosse sur le référentiel professionnel des compétences enseignant (e)s ainsi que la vision et missions de la nouvelle politique nationale de formation continue des enseignant(e)s des six premières années de l’éducation de base, en attente de la validation politique. La formation continue étant complémentaire à la formation initiale, ce cadre s’inscrit dans la dynamique de la réforme de la formation initiale des enseignant (e)s et son expérimentation à travers les Humanités Pédagogiques Rénovées (HPR).
Ainsi, dans le cadre du Projet EFFICACE- Part déléguée AFD, le Bureau UNESCO de Kinshasa compte recruter, à cet effet, un(e) Consultant (e) international (e) pour appuyer à l’élaboration des outils de suivi, d’évaluation et de certification des compétences y compris la reconnaissance des compétences acquises des enseignant(e)s des six premières années de l’éducation de base.
2. Description des prestations du consultant
Sous l’autorité du Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO à Kinshasa, avec la supervision directe du chef du secteur éducation du Bureau de Kinshasa et en étroite collaboration avec le SERNAFOR, l’expert(e)-consultant(e) appuiera à l’élaboration des outils de suivi, d’évaluation et de certification des compétences y compris la reconnaissance des compétences acquises des enseignant(e)s des six premières années de l’éducation de baseII. Objectifs
II.1. Objectif général :
L’objectif principal est d’élaborer les outils d’opérationnalisation du cadre national de certification pour la formation continue des enseignant(e)s des six premières années de l’éducation de base en RDC.
II.2. Objectifs spécifiques :
De manière plus spécifique, il s’agira de :
Identifier et produire des outils permettant de suivre et d’évaluer et de certifier les compétences des enseignants (e)s, partant du cadre de certification de la formation continue des enseignant (e)s ;
Elaborer le support de formation des évaluateurs pour utiliser les outils d'évaluation et de certification de manière cohérente et équitable ;
Renforcer les capacités des membres de l’équipe technique nationale durant le processus d’élaboration des outils ainsi que les enjeux de la certification des compétences ; -
III. Résultats attendus
- Les outils permettant de suivre, d’évaluer et de certifier les compétences des enseignants (e)s, partant du cadre de certification de la formation continue des enseignant (e)s sont identifiés et produits ;
- Le support de formation des évaluateurs pour utiliser les outils d'évaluation et de certification de manière cohérente et équitable est élaboré ;
- Les capacités des membres de l’équipe technique nationale pendant la construction des outils ainsi que les enjeux de la certification des compétences sont renforcées.
IV. Méthodologie
Cette consultation débutera par des discussions avec l’UNESCO, le SPACE et les structures responsables de la formation continue des enseignant (e)s (FCE), afin de convenir du cadrage de la mission, de la démarche méthodologique, des outils à utiliser et du chronogramme prévisionnel du travail. Elle reposera sur une revue documentaire et des entretiens avec les autorités nationales, les principaux acteurs impliqués dans la FCE, notamment les syndicats, les enseignants, les comités de gestion des écoles, les confessions religieuses et les Partenaires techniques et financiers.
Ainsi, le/la consultant(e) international(e) aura pour mission de : - Faciliter la mise en place d’une équipe nationale chargée d’élaborer les outils de certification des compétences des enseignant (es) en fonction ;
V.Assignation et plan de travail
Le/la consultant(e) travaillera sous l’autorité du Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO à Kinshasa, avec la supervision directe du chef du secteur de l’éducation du Bureau de Kinshasa. La durée de la mission sera de 35 jours ouvrable. Le calendrier global devra être rigoureusement suivi pour respecter les échéances.
Cette durée prend en compte l’animation de l’atelier d’induction, l’identification des priorités, la préparation des supports techniques sur les thèmes des priorités identifiées, la consolidation des documents validés, l’analyse des incidences politiques et financières, ainsi que la préparation du cadre d’implantation et de suivi de la certification. Le/la consultant(e) international(e), en concertation avec le commanditaire, devra proposer un calendrier respectant la période retenue pour sa réalisation.
De plus, le/la consultant(e) international(e) devra être disponible pour effectuer deux missions (au début et à la fin de la consultance) à Kinshasa/RDC, aux périodes à déterminer.
COMPETENCES (Fondamentales / Managériales) Responsabilité (F)Communication (F)Innovation (F)Partage des connaissances et volonté constante d’amélioration (F)Planification et organisation (F)Culture du résultat (F)Travail en équipe (F)Professionnalisme (F)
Pour plus d’informations, merci de consulter le Référentiel des compétences de l’UNESCO.
QUALIFICATIONS REQUISES
Éducation :
Un diplôme universitaire de niveau Licence, Master, Ph.D. ou équivalent dans les domaines des sciences humaines, de l’éducation ou autres sciences sociales pertinentes.
Expérience professionnelle :
Le(la) Consultant(e) national(e) doit faire preuve d’une expérience avérée et disposer des qualifications ci-après :
15 ans d’expérience ou plus dans le domaine de l’éducation, en particulier dans les études diagnostiques et l’élaboration des outils de certification des compétences des enseignant (e)s ; Bonne connaissance des stratégies sectorielles en éducation et des problématiques liées au perfectionnement professionnel continu des enseignant (e)s, principalement dans les pays africains ; Expérience approfondie dans la collecte et l’analyse de données pour le renforcement des capacités des ressources humaines ; Participation à la rédaction de plans sectoriels portant sur le diagnostic ou l’évaluation des compétences des enseignant (e)s ; Accompagnement des pays dans l’élaboration et la mise en œuvre du cadre de certification des compétences des enseignant (e)e ; Excellente capacité d’analyse, de synthèse et de communication (écrite et orale) en français ; Esprit d’équipe et aptitudes à travailler avec diverses compétences ; Maîtrise parfaite de la langue française (langue de rédaction du rapport) et capacité d’écoute, de communication et d’animation
Langue :
• Excellente connaissance du Français écrit et oral
PROCESSUS DE SÉLECTION ET DE RECRUTEMENT
Veuillez noter que tous les candidats doivent remplir une demande en ligne et fournir des informations complètes et exactes. Pour postuler, veuillez visiter le site Web de l'UNESCO carrières. Aucune modification ne peut être apportée à la candidature soumise.
L'évaluation des candidats est basée sur les critères de l’avis de vacance de poste et peut inclure des tests et/ou des évaluations, ainsi qu'un entretien basé sur les compétences.
L'UNESCO utilise des technologies de communication telles que la vidéo ou la téléconférence, la correspondance par e-mail, etc. pour l'évaluation des candidats.
Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront contactés et que les candidats à l'étape de sélection finale seront soumis à une vérification des références sur la base des informations fournies.
L’UNESCO rappelle que la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. L’UNESCO applique une politique de tolérance zéro à l’égard de toute forme de harcèlement. L’UNESCO s’est engagée à atteindre et à maintenir une répartition géographique équitable et diversifiée, ainsi que la parité des genres parmi les membres de son personnel dans toutes les catégories et à tous les niveaux. En outre, l’UNESCO est résolue à atteindre une diversité de personnel sur le plan du genre, de la nationalité et de la culture. Les candidatures de ressortissants d’États membres non et sous-représentés (veuillez cliquer ici pour la dernière mise à jour) sont particulièrement bienvenues et vivement encouragées. Les personnes issues de groupes minoritaires et de groupes autochtones, ainsi que les personnes handicapées, sont également encouragées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées avec la plus grande confidentialité. Une mobilité mondiale est requise pour les membres du personnel nommés sur des postes internationaux.
L’UNESCO ne prend de frais à aucune étape du recrutement.